Le design des politiques publiques, une mode appelée à durer | ©theconversation.com

Cet article a été écrit avec le concours d’Olivier Ryckewaert. Ancien concepteur de la démarche Pays de la Loire 2040 et responsable du « laboratoire des mutations », il est actuellement directeur de la Plate-forme Régionale d’Innovation PRI Design Pays de la Loire.

Mais que vient faire le design dans les politiques publiques ? N’aurait-on pas besoin plutôt de simplicité, d’inventivité, de sobriété, d’attention pour les usagers ? Et bien si, justement ! Et c’est la raison de l’engouement actuel pour les designers dans la sphère publique. Car leur métier consiste à concevoir des produits, des services, des scénarios, des expériences en s’appuyant – avant tout – sur les usagers (les « utilisateurs finaux »), mais aussi sur les acteurs politiques et administratifs qui mettent en œuvre l’action publique.

Quand on ajoute que les valeurs qui fondent leur action correspondent furieusement à celles dont a besoin l’action publique, on comprend que la diffusion du design dans les organisations publiques ne fait que commencer.

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Jérémie Dru, le photographe de l’intériorité des paysages urbains | ©Lumières de la Ville

Jérémie Dru est le photographe de l’imperceptible. Ses clichés révèlent la dimension immatérielle d’une ville vécue et parcourue. La marge, la frontière, la barrière et le mur se muent en espaces praticables menant vers un ailleurs onirique et changeant l’inaccessible en possible ; celui d’emprunter un nouveau tracé, interdit jusqu’alors. Ces photographies poussent au rêve et invitent à dépasser les frontières que la ville nous impose. Le rapport au ciel, inhabituel, met en perspective la question de la contrainte de la ville et de la liberté de choisir son itinéraire. A travers l’objectif de Jérémie Dru, les murs se percent, les espaces se doublent, la ville se mue en vortex temporel. L’urbain s’extrait de sa réalité physique pour caresser une représentation de sa perception. Il garde en mémoire l’empreinte de ses passagers.

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“L’urbanisme open source, un des enjeux majeurs de la smart city” | ©lagazettedescommunes

L’open source, c’est un des enjeux majeurs, peut rendre la ville intelligente encore plus intelligente car la technologie permet de rassembler et de rendre disponibles à tous la connaissance et les expériences des autres citoyens d’un quartier ou d’une ville. En retour, cela peut initier une mobilisation des habitants pour qu’ils s’investissent plus activement dans les technologies, avec plus de plaisir, et qu’ils montent des projets collectifs grâce à elles.

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Carticipe : une nouvelle approche de l’urbanisme participatif • ©[UrbaNews.fr]

L’arrivée du numérique a fait évoluer nos actes quotidiens autant que notre pratique professionnelle. Pour Repérage Urbain, notre bureau d’études en sociologie et urbanisme, elle a permis de lancer l’outil « Carticipe » qui nous amène aujourd’hui à repenser la façon dont nous exerçons notre profession.

L’intention de départ

Nous sommes quatre associés chez Repérage Urbain, tous issus des domaines des sciences humaines et de l’urbanisme. Une particularité du bureau d’étude est de travailler depuis de longues années avec des « carto-questionnaires » sur le terrain. Ces carto-questionnaires sont construits autour d’un fonds de carte autour duquel sont ajoutées des thématiques mises en débats et des questions comme pour un questionnaire d’enquête sociologique. Cet outil recueille la parole des habitants de façon plus proche, la dimension spatiale apporte ici un cadre précis et tangible à la concertation (le territoire) pour favoriser l’expression de chacun.

Par rapport à une démarche de cartographie participative plus classique, c’est-à-dire réalisée autour d’une carte grand format où chacun annote ses idées, cette méthode apporte une meilleure qualité d’écoute entre le sociologue et les habitants, mais aussi entre les habitants.

Nous avons donc numérisé ce principe sous la forme d’une carte numérique et nous y avons greffé les différentes potentialités d’interactions qu’offre le “web 2.0”, soit des fonctions de partage, de commentaire, de vote etc.

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Grand Paris Express : plongée dans le projet du métro le plus numérique du monde – [rslnmag.fr]

Faire de sa ville une « smart city », telle semble être le crédo adopté par toutes les plus grandes municipalités du monde. Qu’elle soit « intelligente », sensible ou encore « agile » – les terminologies font régulièrement débat entre les experts – la ville de demain, ses infrastructures et ses services qui faisaient fantasmer les prospectivistes deviennent progressivement réalité. En Ile-de-France, le Grand Paris Express promet fibres et données aux usagers franciliens, et pourrait ainsi révolutionner notre rapport au territoire. Mais pour voir le jour, ces projets imposent une ambition forte des pouvoirs publics et une culture du dialogue. C’est ce que nous ont expliqué Jérôme Coutant, responsable numérique de la Société du Grand Paris, et Laurence Lafont, responsable de la division secteur public de Microsoft France en marge de la conférence de rentrée de Microsoft, le 23 septembre dernier.

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Indicateurs urbains, outils de pilotage de la ville « – [InternetActu.net]

Il n’est pas toujours évident pour un conseil municipal de répondre à des questions budgétaires simples comme de connaître l’évolution d’une ligne de dépense dans le temps, rapporte Data Smart City Solutions. C’est pour cela que la ville de Palo Alto a lancé son Open Budget budget ouvert, un outil qui permet d’accéder aux dépenses et revenus de la ville lignes budgétaires par lignes budgétaires depuis 2008. Un outil qui ne sert pas seulement la transparence locale, mais aussi le pilotage de la vie locale et qui a eut un tel succès que la startup qui l’a imaginé, OpenGov, l’a depuis proposé à une centaine de villes américaines.

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Un quartier durable naît au coeur de New-York [urbanews.fr]

La ville de New York est connue pour être une ville qui s’érige vers le ciel. Les constructions n’en finissent pas et se doivent aujourd’hui de devenir durables. Un nouveau projet colossal et respectueux de l’environnement est en train d’éclore sur l’île de Manhattan.

Hudson Yards, futur quartier durable en plein cœur de la City

C’est à l’Ouest de Midtown, entre la 30ème et la 34ème rue et entre la 10ème et la 12ème avenue, au cœur de Manhattan, que se construit le plus grand quartier jamais réalisé par un groupement de constructeurs Américains privés… D’une superficie de plus de 1,2 million de mètres carrés il accueillera chaque année 24 millions de personnes , riverains, salariés ou encore visiteurs. L’Hudson Yard comprendra 5 000 logements, 5 immeubles de bureaux , 100 commerces, 150 chambres d’hôtel, des lieux culturels ou sportifs, une école mais aussi des espaces verts sur plus de 5 hectares. Les premiers magasins ouvriront dès 2015.

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Comment la France est devenue moche – [Télérama.fr]

coup d’accélérateur depuis les années 1982-1983 et les lois de décentralisation Defferre. Partout, la même trilogie – infrastructures routières, zones commerciales, lotissements – concourt à l’étalement urbain le plus spectaculaire d’Europe : tous les dix ans, l’équivalent d’un département français disparaît sous le béton, le bitume, les panneaux, la tôle.Il n’y a rien à comprendre, a-t-on jugé pendant des années, juste à prendre acte de la modernité à l’œuvre, une sorte de chaos naturel et spontané, prix à payer pour la « croissance » de notre bien-être matériel. Les élites intellectuelles de ce pays oscillent entre répulsion « c’est moche, les entrées de ville », fascination « vive le chaos, ça fait Wim Wenders ! » et indifférence : elles habitent en centre-ville… Rien à comprendre, vraiment ?

En 2003, l’architecte urbaniste David Man­gin prend le temps d’y réfléchir quelques mois et sort un an plus tard son formidable bouquin, La Ville franchisée, qui reste l’analyse la plus pertinente des métastases pé­riurbaines. Il faut en finir, dit Mangin, avec l’idée que ce « chaos sort de terre tout seul ». Il résulte au contraire « de rapports de forces politiques, de visions idéologiques, de cultures techniques ».

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La démarche BIMBY : nouvel outil de densification urbaine [faire-territoire.fr]

L’habitat pavillonnaire représente la majorité des surfaces urbanisées en France. En 2005, parmi les 375 000 logements construits, 220 000 concernaient de l’habitat individuel qui ont consommé 97 % du foncier alloué au logement.

Allant à l’encontre de l’expression si répandu, « Oui, mais pas chez moi ! », la démarche BIMBY, Build In My Backyard » propose de favoriser les projets de densification de la ville en s’appuyant sur les projets fonciers et immobiliers des particuliers afin de libérer de nouvelles surfaces constructibles au sein de tissu urbain existant et notamment pavillonnaires. Pour cela, la démarche entend favoriser les projets de division ou de recomposition de parcelles existantes et d’extension des logements.

La démarche a fait l’objet d’un sujet de recherche de 3 ans mettant à contribution 10 partenaires publics et privés dont des collectivités, des écoles supérieures et des bureaux d’études et a été expérimentée dans de nombreuses collectivités.

Déjà connu des notaires qui pratiquent la division parcellaire de façon ponctuelle, le projet s’inscrit dans une démarche de définition du projet urbain communal à moyen ou long terme.

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